Les restauratrices de l'Atelier Brice Mouliner ont rebouché les fissures, redonné une cohésion au support de plâtre qui tombait par endroits, puis nettoyé et fixé les 105 m2 de peintures murales qui s'écaillaient et avaient chanci, comme recouvertes d'une pellicule blanchâtre.Les repeints à la gouache de la précédente restauration (1902) ont été partiellement supprimés.
Les "lacunes fermées" - endroits où la couleur disparue est parfaitement identifiable - ont été restituées en utilisant la technique du "tratteggio" : de fines lignes verticales sont peints dans une tonalité proche de l'original. A distance, l'illusion est parfaite, mais de près, la retouche est volontairement visible.
A l'inverse, et conformément à la "Charte de Venise", ce qui a totalement disparu n'a pas été et ne sera pas réinventé.
Enfin, l'ensemble a été brumisé avec un fixatif acrylique, redonnant aux couleurs leur profondeur d'origine.
En récompense à ses efforts, la commune de Courcelles a reçu, le 29 mars 2006, un "Diplôme d'Honneur" de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France" et, le 18 décembre 2006, un prix départemental à la douzième édition du concours "Les Rubans du Patrimoine".